Une déforestation...bien huilée 🌴

1. Ce qu’on ne voit pas derrière nos assiettes :

Chaque année, l’équivalent de la Belgique disparaît sous les bulldozers.
Ce sont des forêts, rasées pour faire place à des cultures industrielles.

Pourquoi ? Pour répondre à deux besoins principaux :
👉 produire de l’huile végétale (notamment l’huile de palme ou de soja)
👉 cultiver des aliments destinés aux animaux d’élevage… pour finir dans nos assiettes sous forme de viande 🥩

Autrement dit, notre modèle alimentaire détruit les forêts, à coups de burgers, de barres chocolatées et de nuggets.

Des snacks aux plats préparés, en passant par les glaces et les margarines, les huiles végétales sont partout.
Elles sont utilisées pour leur faible coût, leur texture et leur conservation.

Résultat : 80% des produits industriels en contiennent.

Et la tendance ne ralentit pas. La consommation mondiale d’huile de palme a doublé en 12 ans (Statista).

Evolution de la consommation mondiale d'huile de Palme.

Mais le vrai problème n’est pas l’huile en elle-même.
C’est le système qui la rend omniprésente.

2. Changer d’huile… ou changer de modèle ?

La réaction logique face à l’huile de palme a été : la fuir.
Résultat ? Des étiquettes “sans huile de palme” qui rassurent… mais masquent autre chose.

Ce Nocciolata sans huile de palme résout-il le problème avec l'huile de tournesol ?

👉 Ce qu’on met à la place est souvent pire.
Colza, tournesol, coco, soja : ces huiles ont un bien plus faible rendement à l’hectare.

Voici les rendements des huiles par hectare :

🌴 1 ha = 4 t d’huile de palme
🌼 1 ha =  0,6 t d'huile de Colza
🫛 1 ha =  0,36 t d'huile de Soja
🌻  ha =  0,5 t d'huile de Tournesol

Donc pour produire autant, on utilise plus de terres agricoles.
Et donc parfois, on déforeste encore plus...

Le vrai sujet, ce n’est pas quelle huile on utilise.
C’est pourquoi on consomme autant de produits ultra-transformés.

Changer d’huile, c’est déplacer le problème.
Changer de modèle, c’est le régler.

3. Choisir ce qu’on finance avec nos repas :

Chaque repas est un acte économique.
En achetant un plat préparé, on finance une chaîne industrielle.
En achetant des légumes locaux, on soutient un maraîcher.

Ce choix, il est entre nos mains… mais aussi dans les outils qu’on nous donne.

Prenons les titres restaurant.
Utilisés chaque jour par 5 millions de salarié·es, ils représentent des milliards d’euros de pouvoir d’achat.

Quand ces titres ne sont utilisables que dans des grandes chaînes ou pour des produits transformés, ils alimentent le mauvais système.

Chez Ekip, on propose un autre chemin :

Des titres restaurant utilisables dans les cantines engagées, les épiceries locales, les producteurs bio

Une transparence sur ce que vous soutenez avec chaque dépense

Une redirection des flux vers une économie qui prend en compte les limites planétaires.

Parce que mieux manger, c’est aussi mieux financer.