Quelle l'empreinte carbone d'une croisière avec Icon Of The Sea ?
Les bateaux de croisière comme "Icon Of The Sea", symboles de luxe et d'évasion, suscitent l'enthousiasme de millions de voyageurs à travers le monde.
Pourtant, derrière le glamour des croisières se cache une réalité moins reluisante : leur impact sur l'environnement. Les émissions de gaz à effet de serre et la pollution générées par ces navires sont considérables et ont un effet significatif sur le changement climatique. Faisons le point ensemble.
La durabilité vue par Icon Of The Sea
Icon Of The Seas sera le premier navire de Royal Caribbean à naviguer au Gaz Naturel Liquéfié. Malheureusement, le gaz naturel est comme le gazoil naturel, une énergie fossile qui participe activement au réchauffement climatique.
Alors même si le passage à cette technologie permet une réduction de 25% des émissions de CO2, ces bateaux continuent d'être une aberration climatique. Voici quelques chiffres qui parlent d'eux même :
Son petit frère de 225000 tonnes, Harmony Of The Sea utilise 5300 litres à l'heure. Avec 25% de réductions, sur la base d'un bateau de 250000 tonnes, Icon of The Sea, émettra approximativement 14100 kg de Co2 par heure.
Pour donner une idée du potentiel, en 1 semaine, ce bateau permet la fonte de 7100 m3 de glace!
Pour la blague, à ce rythme là, Icon of The Sea met toutes les chances de son côté pour éviter le même sort que le Titanic (il n'y aura bientôt plus d'iceberg 😉).
Bonus autour de l'éco-responsabilité
Vous l'avez compris, ce bateau n'est pas le plus durable qu'il soit. Mais l'expérience ne s'arrête pas là :
- Pour rappeler qu'un bateau est sur l'eau et que l'eau, ça mouille, 7 piscines permettront de rafraîchir les voyageurs.
- Grâce à sa bâtisse de 250.000 tonnes d acier, les passagers pourront apprécier la vie marine. Avec des jumelles XXL, depuis le pont principal, on pourrait y apercevoir des baleines (si tenté que ces animaux apprécient d'être en compagnie d'une navire de 364 m de long)
Conclusion
Quand on pense qu'il suffirait que les gens n'achètent plus pour que ça ne se vende pas
Merci Coluche, mais cette expérience “futuriste” a malheureusement la côte. Les premières croisières sont déjà pleines. Il faudra donc patienter pour avoir une chance d'y faire un tour. Ou peut-être mieux : en construire un plus gros ?